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Partie des Comportements Islamiques

Leçon 7 : Les vertus de la science ; appliquer la science

 

Le Prophète sallallahou ^alayhi wa sallam a dit :

طَلَبُ الْعِلْمِ فَرِيضَةٌ عَلَى كُلِّ مُسْلِمٍ

(talabou l-^ilmi faridatoun ^ala koulli mouslim)

ce qui signifie : «Quérir la science est une obligation pour tout musulman» [rapporté par Al-Bayhaqiyy].

L’apprentissage de la science et l’instruction dans les lois pratiques de la religion sont les choses les plus nobles auxquelles on puisse consacrer le plus précieux de son temps. En effet, la voie saine qui mène à la préservation de soi-même et de sa propre famille du châtiment de l’enfer, c’est d’apprendre les choses de la religion, c’est-à-dire apprendre ce que Allah a rendu obligatoire d’accomplir et apprendre ce que Allah nous a ordonné d’éviter.

Allah tabaraka wa ta^ala dit :

يَرْفَعِ اللَّهُ الَّذِينَ آمَنُوا مِنكُمْ وَالَّذِينَ أُوتُوا الْعِلْمَ دَرَجَاتٍ

(yarfa^i l-Lahou l-ladhina ‘amanou minkoum wa l-ladhina ‘outu l-^ilma darajat)

ce qui signifie : «Allah élève en degré ceux d’entre vous qui ont cru et qui ont acquis la connaissance» [sourat Al-Moujadalah / 11].

Le Prophète sallallahou ^alayhi wa sallam a dit :

مَنْ يُرِدِ اللهُ بِهِ خَيْراً يُفَقِّهْهُ فِي الدِّينِ

(man youridi l-Lahu bihi kayran youfaqqih-hou fi d-din)

ce qui signifie : «Celui à qui Allah veut le bien, Il fait qu’il apprend la science de la religion» [rapporté par Al-Boukhariyy].

La science et les comportements de grand mérite : l’esclave de Allah ne peut devenir quelqu’un de vertueux qu’à la condition d’avoir la science et d’y joindre la pratique, c’est-à-dire uniquement s’il apprend les choses de la religion puis met en pratique sur lui-même ce qu’il a ainsi appris. Car celui qui a appris et œuvré conformément à ce qu’il a appris c’est quelqu’un qui sait comment orienter son cœur et ses organes dans l’obéissance à Allah. C’est ainsi que le musulman parvient aux qualités de grand mérite. Il se sert alors de son ouïe pour recevoir la science par transmission orale et il se sert de sa langue pour la révision de cette science et aussi pour transmettre ce qu’il a appris.

En effet, le Prophète sallallahou ^alayhi wa sallam a dit :

بَلِّغُوا عَنِّي وَلَوْ آيَةً

(ballighou ^anni wa law ‘ayah)

ce qui signifie : «Transmettez de moi ne serait-ce qu’une ‘ayah» [rapporté par Al-Bouhariyy].

Éviter les péchés de la langue : Les péchés de la langue font partie des choses qu’il convient d’éviter à celui qui apprend la science de la religion. Parmi ces péchés, il y a : donner une fatwa –un avis de jurisprudence– sans science ; ne pas transmettre la science obligatoire alors que quelqu’un la demande ; ne pas ordonner le bien ni interdire le mal alors qu’on en a la capacité.

1 – Donner un avis de jurisprudence (fatwa) sans science : c’est se prononcer sur des questions de religion à partir de son propre avis. C’est une chose interdite qui mène à la perte celui qui la commet. Comme par exemple de dire qu’il est permis ou qu’il n’est pas permis de faire telle chose alors qu’on ne connaît pas le jugement de la Loi concernant la chose en question.

Le Messager de Allah sallallahou ^alayhi wa sallam a dit :

مَنْ أَفْتَى بِغَيْرِ عِلْم ٍ فَعَلَيْهِ لَعَنَتةُ اللهِ وَالْمَلاَئِكَةِ وَالنَّاسِ أَجْمَعِين

(man ‘afta bighayri ^ilmin fa^alayhi la^natou l-Lahi wa l-mala’ikati wa n-naci ‘ajma^in)

ce qui signifie : «Celui qui donne un avis de religion sans science, Allah le maudit, ainsi que les anges et tous les gens» [rapporté par As-Souyoutiyy].

2 – Garder pour soi la science obligatoire alors que quelqu’un la demande : parmi les péché de la langue, il y a garder pour soi la science obligatoire, comme par exemple ne pas enseigner la science obligatoire d’ordre personnel à quelqu’un qui en a besoin et qui la demande. Le Prophète sallallahou ^alayhi wa sallam a dit :

مَنْ سُئِلَ عَنْ عِلْمٍ فَكَتَمَهُ أُلْجِمَ يَوْمَ القِيَامَةِ بِلِجَامٍ مَنْ نَارٍ

(man sou’ila ^an ^ilmin fakatamahou ‘ouljima yawma l-qiyamati bilijamim min nar)

ce qui signifie : «Celui à qui une science a été demandée et qui l’a gardée pour lui aura au jour du jugement une bride de feu». [rapporté par Ibnou Majah, Al-Hakim et Ibnou Hibban]

3 – S’abstenir d’ordonner le bien et d’interdire le mal : ceci est un péché parmi les péchés de la langue dans le cas où l’on a la capacité d’ordonner le bien et d’interdire le mal. Par conséquent, si on voit quelqu’un qui ne fait pas la prière et qui accepte le conseil, il devient obligatoire de lui ordonner le bien, c’est-à-dire de lui ordonner d’accomplir la prière.

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