Leçon 5 : L’istinja’
Il est un devoir de faire l’istinja’ –de se nettoyer– de toute substance impure selon la Loi de l’Islam, humide et sortant des deux orifices inférieurs, antérieur ou postérieur, telle que l’urine et les selles.
L’istinja’ se fait avec de l’eau purificatrice ou à l’aide d’un objet capable d’ôter la substance humide, pur, consistant et non respectable –par exemple une pierre ou du papier–.
L’istinja’ avec de l’eau : l’istinja’ à la suite des selles consiste à verser de l’eau purificatrice sur l’orifice par où la najaçah est sortie et à frotter avec la main gauche jusqu’à ce que la najaçah disparaisse de l’orifice et que l’endroit soit purifié.
L’istinja’ avec des pierres : Lorsqu’on veut utiliser un objet capable d’ôter la substance humide, pur, consistante et non respectable, une pierre par exemple, on essuie l’orifice avec cet objet trois fois. S’il reste encore de la najaçah, on essuie une quatrième fois ou davantage, jusqu’à ce que l’endroit soit nettoyé. Ou bien on essuie avec trois feuilles –de papier toilette par exemple– trois fois ou davantage jusqu’à ce que l’endroit soit nettoyé. Lorsqu’on fait l’istinja’ sans eau, il est pas suffisant d’essuyer une ou deux fois, même quand l’endroit est déjà nettoyé après un seul essuyage.
Pour faire l’istinja’ sans eau, il est une condition de le faire :
1- avant que l’endroit ne soit devenu sec. Car lorsque la substance sortie a séché, il est un devoir d’utiliser l’eau;
2- et avant le déplacement de la substance sortie : car une fois que celle –ci s’est répandue et a dépassé l’emplacement atteint habituellement par la najaçah, il est un devoir d’utiliser de l’eau.
Il est recommandé d’entrer au toilette avec le pied gauche et d’en sortir à avec le pied droit, à l’inverse de la mosquée. En effet, il est recommandé d’entrer dans la mosquée avec le pied droit et d’en sortir avec le pied gauche.
INVOCATION
Il est recommandé de dire en entrant aux toilettes :
بِسْمِ اللهِ، اللَّهُمَّ إِنِّي أَعُوذُ بِكَ مِنَ الْخُبْثِ وَالْخَبَائِثِ
(bismi l-Lah, ‘Allahoumma ‘inni ‘a^oudhou bika mina l-khoubouthi wa l-khaba’ith) ce qui signifie : «Je commence par le nom de Allah, ô Allah je recherche la protection par Toi contre les chaytan –démons– mâles et femelles». La basmalah est une protection contre le regard des jinn.
Il est recommandé de dire en ressortant :
غُفْرَانَكَ1، الْحَمْدُ للهِ الَّذِي أَذْهَبَ عَنِّي الأَذَى وَعَافَانِي
(ghoufranaka, ‘al-hamdou li l-Lahi l-ladhi ‘adh-haba ^anni l-‘adha wa ^afani) ce qui signifie : «Ô Allah ne me dévoile pas1. Louanges à Allah pour m’avoir permis d’être débarassé de ce qui m’aurait nui si c’était resté à l’intérieur et pour m’avoir préserver.
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(1) Pour les personnes pubères le mot ghoufranaka signifie : Ô Allah pardonne-moi.